21H17
Lundi 18 juillet,
sur le carnet, il est écrit :
marée haute : 21h17
après tous ces visages
le roulis du train
l’étuve de la chambre
la plage du bout et l’ombre des grands pins
les aiguilles rouges déposées sur le sable
doré
comme des souvenirs en trop
la fraîcheur de l’eau
le carillon des mâts
le ciel devient rose pâle
aquarelle monochrome
un bateau ancien, au liseré vert tendre sur la coque
s’est amarré dans les eaux calmes
dans l’air,
flottent quelques particules de bonheur